La face cachée des cicatrices

​Saviez-vous que la cicatrice que vous avez, souvenir d’une opération, pourrait être à l’origine de douleur que vous ressentez ? Le beau côté de l’histoire c’est que c’est assez simple de limiter les conséquences de la cicatrice.
 
Vous l’ignoriez ? Vous n’êtes pas seul. La grande majorité des gens qui me consultent sont dans la même situation.
 
Le sujet de mon mémoire de deuxième cycle d’études en ostéopathie portait sur le soin ostéopathique des cicatrices post-chirurgicales. J’ai donc eu l’occasion de creuser le sujet de fond en comble.
 
Voici comment j’expliquerais le phénomène. La cicatrice crée un point de fixité dans votre corps. Un peu comme la ceinture qui maintient votre chemise dans vos pantalons. Les mouvements que vous faites normalement (ex. lever les bras vers la dernière tablette de l’armoire) sont limités par votre ceinture qui fixe la chemise à la taille. Vous devez alors vous tortiller afin d’atteindre cette fameuse tablette. On y arrive, mais avec plus d’efforts qu’à l’habitude. Les conséquences de cette perte de mobilité vont s’étendre silencieusement sur un territoire beaucoup plus large que la simple cicatrice. Sans vous en rendre compte, vous perdez de l’énergie à combattre les compensations forcées par la cicatrice. Vous avez le droit d’être sceptiques face à ce que j’avance, mais une fois que vous l’aurez vécu, nous en reparlerons.
 
N’hésitez pas à consulter pour faire vérifier votre cicatrice. Il est fréquent qu’une cicatrice non douloureuse, jeune ou vieille, soit à l’origine d’inconfort ou même de douleur que vous avez. De plus, je vous démontrerai comment prendre soin de votre cicatrice par vous-même. Vous verrez, c’est très simple.
 
Votre cicatrice a déjà reçu l’attention d’un ostéopathe ? Partagez votre expérience ici.
 
Vous connaissez des gens qui ont eu des césariennes, l’ablation de la vésicule biliaire ou encore de l’appendice ? Tenez-les au courant en leur faisant parvenir cet article.

---