Lors de mes conférences, j’explique souvent la réaction de notre corps face au stress avec la même histoire :
"Vous marchez le soir dans les rues de votre quartier. Soudain, « bading-badang », un gros bruit survient. Votre souffle se coupe, vos yeux s’agrandissent et peut-être même un frisson ou la sueur commencent-ils. Vous vous retournez et découvrez que ce n’est qu’un chat qui vient de faire basculer une poubelle de métal sur le trottoir. Vous souriez, continuez votre promenade et quelques coins de rue plus tard, toutes les sensations décrites plus tôt s’estompent. Vous en arrivez même à oublier l’évènement. Votre corps a été capable de revenir à la normale, naturellement." Votre corps a réagi à un petit stress brusque et il est rapidement revenu à la normale. Vous l’avez senti. Face à un stress intense et/ou de longues durées, votre corps a beaucoup plus de difficulté à revenir à la normale. Il garde des « mémoires » et des tensions et cela lui demandent de faire des adaptations. C’est alors que le processus de compensations débute. Souvent, différents types de douleurs découlent de ces compensations et c’est justement à ce niveau que l’ostéopathie intervient. Qu’est-ce que j’entends par stress Pour moi, le stress prend trois formes : mécanique (une chute, un coup, etc.), psychologique (peur, performance, boulot, etc.) et chimique (déséquilibre hormonal, intolérances quelconques, pollution, etc.). Le stress est-il mauvais? Il ne l’est pas d’emblée. Il nous amène à nous adapter physiquement, physiologiquement et psychologiquement. Ces adaptations sont de bonnes choses, elles favorisent notre survie et notre évolution. Chaque jour nous sommes soumis à différents stress de différentes intensités et durées. Toutefois, quand une trop grande exposition au stress a lieu (durée, intensité ou multiples sources), les symptômes explosent. Le corps est surchargé et envoie des signaux de détresse qu’il nous faudrait écouter. Notre musculature est plus tendue, la respiration plus courte ou le sommeil est agité par exemple. À partir de ce moment, si nous n’agissons pas, nous perdons le contrôle ou plutôt, le corps prend le contrôle et finit par nous arrêter, de force (maladie, douleur chronique, etc.). Qu’est-ce l’ostéopathie peut faire? Elle cherche à permettre à votre corps d’utiliser ses propres outils pour se guérir (ex. sang, innervation, respiration). Le travail de l’ostéopathe est donc de relâcher les tensions et les blocages asymptômatiques que le corps n’a pu relâcher lui-même. Dans certaines situations, nous suggérons des exercices pour faciliter la gestion du stress et favoriser votre autonomie face à celui-ci. L'avis d'un médecin, d'un psychologue ou d'un pharmacien est important en cas de stress. Pour votre sécurité, assurez-vous d'avoir un avis médical.
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Saviez-vous que nous pouvions combler nos besoins en calcium sans être obligés de consommer des produits laitiers ? Je ne ferai pas ici le jugement des produits laitiers (ce sera pour une prochaine fois !), mais désire vous informer sur les autres sources tout aussi efficaces, mais généralement moins grasses, moins sucrées et plus riches en une panoplie d’autres éléments nécessaires (ex. vitamines, fibres).
Les végétaux ayant le plus haut taux de calcium sont ceux de la famille des choux :
Un fait intéressant les concernant est que leur pourcentage d’absorption est assez élevé : de 50 à 75%. Notez que celui du lait est de 25 à 40% ! Voici d’autres sources à ne pas négliger ayant un pourcentage d’absorption de 25 à 40%. Ce qui est tout de même intéressant :
Saviez-vous que l’ONU a décrété l’année 2016 comme l’année des légumineuses ?!?! Riches en apports variés, les légumineuses sont souvent dans les listes d’aliments à consommer régulièrement. Vous aurez compris qu’elles font leur part en ce qui a trait au calcium : pourcentage d’absorption entre 10 et 25%. Bon assez de chiffres ! Plutôt que d’opter pour des suppléments, M. Greger M.D. suggère de prioriser une alimentation variée qui supporte nos besoins en calcium. Elle reste le meilleur moyen d’y répondre et celle qui est la plus naturelle. Du plus, M. Greger explique que les suppléments auraient plusieurs conséquences non négligeables, entre autres sur les maladies du cœur, qui sont évitées dans une alimentation équilibrée. Vous avez des problèmes d’ostéoporose ? Votre médecin a dû vous suggérer de marcher. Hé bien, allez-y ! Un bon apport en calcium est important, mais il est important de solliciter nos os aussi. Comment ? C’est avec l’activité physique qu’on les renforce. Il faut qu’il y ait des petits impacts, comme lorsque vous marchez. La natation est bonne pour plusieurs choses, mais pas pour ça, car il n’y pas les petits impacts sur vos articulations. Pour en savoir plus, parlez-en avec votre ostéopathe ou votre médecin. Ils sauront vous guider. Certaines conditions médicales peuvent nécessiter des précautions. Parlez-en avec votre médecin ou vérifiez avec votre pharmacien, c’est toujours plus sécuritaire. Suppléments vs maladies cardiaques (sous-titre en français) : http://nutritionfacts.org/video/are-calcium-supplements-safe/ Suppléments : http://nutritionfacts.org/video/are-calcium-supplements-effective/ Le lait, ami des os ?! : http://nutritionfacts.org/video/is-milk-good-for-our-bones/ Articles Taux d’absorption : Weaver CM, Plawecki KL. Dietary calcium:Adequacy of a vegetarian diet.Am J Clin Nutr. 1994;59 (suppl): 1238-1241 Heany RP, Dowell SM, Raffety K, Bierman J. Bioavailability of the calcium in soy imitation milk.Am J Clin Nutr. 2000;71:1166-1169 Vous avez encore quelques moments où vous vous sentez dépassés ?
La méditation, comme j’en ai déjà parlé, se pratique sous plusieurs formes. Ce mois-ci, je vous partage un truc qui permet d’expérimenter, une fois de plus, la puissance de la respiration au travers de la cohérence cardiaque. D’autres approches sont à venir dans les prochains mois. Ce sera une découverte pour certains ou une redécouverte pour d’autres. J’aime la simplicité de ce truc, car il guide vers une conscientisation de la respiration. Pour pouvoir s’en libérer, certains états d’esprit ou événements nécessitent un encadrement simple, mais ferme tel que celui offert ici. **Notez que ceci est un outil complémentaire qui ne remplace en rien les soins médicaux ou psychologiques parfois nécessaires. Dans la pratique
Dans la théorie (pour les curieux !) Les docteurs David Servan-Schreiber et David O-Hare ont tous deux popularisé les résultats des recherches dirigées en 1995 par l’Institut HeartMath de Californie. Selon les recherches, une répartition de l’inspire et de l’expire sur un cycle de 10 secondes permettrait de contrôler le taux de cortisol dans le sang. Le cortisol est grosso modo l’hormone du stress. Plus sa présence est élevée, plus le corps est en réaction de stress. Lorsque nous nous sentons dépassés, nous voulons donc réduire son taux le plus possible. Les recherches de l’Institut ont démontré qu’un inspire plus long aura tendance à dynamiser tandis qu’un expire plus long sera plus relaxant. En d’autres mots, un inspire de 6 secondes jumelées à un expire de 4 secondes aura un effet dynamisant ; un inspire de 4 secondes jumelées à un expire de 6 secondes aura un effet relaxant. Notre but ici sera donc de prioriser un inspire plus court (4 sec.) avec un expire plus long (6 sec.). Notez que les effets sont cumulatifs. Une pratique quotidienne pendant une période d’au moins 14 jours amplifiera les bienfaits. Assurez-vous que votre entourage est au courant de cette approche simple et toujours à portée de main. Sur ce, bonne respiration ! |
Samuel ostéoUn ostéopathe soucieux d'informer ses patients sur différents éléments de la santé et sur son propre parcours. Catégories
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